Du Paléolithique jusqu’à nos jours, les sociétés humaines n’ont cessé d’intensifier la pression exercée sur leur environnement afin d’assurer leur développement. Elles en ont ainsi profondément modifié les équilibres, avec deux accélérations majeures au cours des révolutions néolithique et industrielle.
Au cours du Paléolithique, les hommes étaient nomades et vivaient grâce aux ressources qu’ils collectent directement dans leur environnement (chasse, pêche etc).
La révolution Néolithique, survenue il y a environ 9 000 ans, est une époque clé pour l’humanité : forte croissance démographique, premiers villages, agriculture, élevage : les innovations néolithiques ont marqué un tournant dans les modes de vie. Cette révolution détermine durablement le rapport des hommes à la nature. Jusqu’aux temps modernes, ils exercent sur elle une pression continue, qui trouve notamment sa source dans la croissance démographique. L’augmentation de la production agricole est rendue possible par l’extension des surfaces cultivées aux dépens de la nature sauvage.
Le développement de l’artisanat au Moyen-Age a également eu un impact sur l’environnement. Il nécessite en effet une intensification des activités d’extraction minière et est à l’origine de formes de pollution, notamment dans les villes.
Puis arrive, à la fin du 18e siècle, la révolution industrielle. Et c’est là où tout bascule.
La révolution industrielle dégrade l’environnement par les pollutions qu’elle génère. Elle altère la qualité des eaux et de l’air et provoque parfois des catastrophes environnementales, comme le smog de Londres, responsable de la mort de plusieurs milliers de personnes en 1952.